Jorge Carlos Fonseca, président du Cap-Vert - Leaders mondiaux de l'histoire

Jeunesse

Jorge Carlos Fonseca est né le 20 octobre 1950 à Mindelo, au Cap-Vert, qui était alors encore dans la colonie portugaise du Cap-Vert. Il appartenait à une famille catholique d'origine européenne. Fonseca a terminé ses études primaires et secondaires dans des écoles locales de Mindelo et de Paria avant de poursuivre ses études postsecondaires à Lisbonne, au Portugal. Il y a obtenu un diplôme en droit et une maîtrise en sciences juridiques de l'Université de Lisbonne. À son retour au Cap-Vert, Fonseca a été directeur général de l'émigration de 1975 à 1977, puis secrétaire général du ministère des Affaires étrangères du Cap-Vert de 1977 à 1979.

Montée au pouvoir

Au début des années 80, Fonseca a travaillé comme professeur de droit dans diverses universités, notamment l’Université de Lisbonne, l’Institut de médecine légale de Lisbonne et l’Université d’Asie orientale de Macao. À son retour au Cap-Vert, Fonseca a été ministre des Affaires étrangères entre 1991 et 1993, avant de se porter candidat à la présidence aux élections de 2001. Cette année-là, il a perdu face au candidat du Parti africain pour l'indépendance du Cap-Vert (PAICV), Pedro Pires, alors que Fonseca était affilié au principal parti d'opposition du PAICV, le Movement for Democracy. Après que le candidat du PAICV, Pedro Pires, eut rempli deux mandats à la présidence, Fonseca s'est présenté à nouveau à la présidence en 2011. Avec le soutien de son parti, il a remporté la présidence au deuxième tour du scrutin et est ainsi devenu le 4e président du Cap Vert. .

Contributions

Au cours de sa présidence, Fonseca a considérablement modernisé l'économie du Cap-Vert. Il a renversé les précédentes politiques socialistes mises en place par le PAICV et levé beaucoup de contrôle gouvernemental sur les prix du marché et les taux de change. Il a également approuvé la privatisation des projets de développement. Toutes ces mesures ont attiré des investisseurs et des donateurs étrangers, ce qui a permis d'accroître les ressources financières et les possibilités d'emploi dans le pays. Il a également établi des relations plus étroites entre le Cap-Vert et son ancien souverain, le Portugal, dans le but ultime d'intégrer davantage le Cap-Vert dans les échanges commerciaux avec les marchés de l'Union européenne. Dans le même temps, Fonseca a initié une transition de la source de revenu primaire nationale du secteur agricole vers les industries de services, notamment le tourisme. Le produit intérieur brut du Cap-Vert a considérablement augmenté sous sa gouvernance.

Défis

Lorsque Fonseca a pris ses fonctions, la pauvreté, le chômage, la sécheresse et des déficits élevés ne représentaient que quelques-uns des nombreux défis auxquels lui et son peuple étaient confrontés. Bien que ses réformes économiques aient attiré des investissements étrangers et des projets de développement considérables, certains d'entre eux ont également profité du taux de chômage élevé du Cap-Vert en exploitant les travailleurs locaux. Le gouvernement fait face à de grands défis pour maintenir les investissements tout en garantissant des conditions de travail appropriées pour les habitants du Cap-Vert. La violence et la discrimination à l'égard des femmes et la maltraitance des enfants sont également des problèmes graves qui doivent être mieux traités dans tout le pays. Bien que Fonseca et son gouvernement se soient principalement concentrés sur le développement de l’économie, ces questions ont été largement ignorées. Le gouvernement n'est toujours pas en mesure d'appliquer efficacement les lois et, partant, les mesures prises pour mettre fin aux abus domestiques sont le plus souvent inadéquates.

Le présent et l'héritage

Les réformes économiques de Fonseca se sont révélées efficaces et populaires, mais elles ont également créé de nouveaux défis auxquels le gouvernement doit faire face. La stabilité constante et la croissance soutenue du Cap-Vert ont démontré sa capacité à diriger, et il est très probable que Fonseca sera réélu lors de la prochaine élection. En plus d'être un homme politique, il est également reconnu internationalement en tant que spécialiste du droit, et Fonseca a encouragé le développement du droit et des sciences sociales au Cap-Vert. L'État a reconnu ses contributions extraordinaires en lui décernant des honneurs nationaux, notamment le statut de membre reconnu des «combattants de la liberté» du Cap-Vert.