Pays où les enfants ne terminent pas l'école primaire

Moins de la moitié des jeunes garçons inscrits à l'école finissent leurs études primaires dans certains pays. Les taux d'abandon scolaire chez les jeunes hommes sont fréquents dans les pays en développement, où l'incidence de la pauvreté chez les citoyens est élevée. On estime qu'environ 11, 07 millions d'enfants en Afrique subsaharienne ne terminent pas l'école primaire et les garçons ont plus de risques d'abandonner l'école que les filles. Un nombre élevé de garçons sans éducation entraîne une augmentation de la criminalité, comme dans certains de ces pays. Les pays à faible taux d’hommes achevant leur éducation primaire sont examinés ci-dessous.

Mozambique

Au Mozambique, 31% seulement des garçons inscrits à l'école primaire achèvent leurs études primaires. Depuis 2003, le Mozambique s'est engagé dans des efforts pour améliorer l'accès à l'éducation pour tous les enfants. Les efforts visant à augmenter les installations éducatives ont toutefois pris du retard, ce qui a entraîné une situation où il y a peu de salles de classe et des enseignants inadéquats pour une population nombreuse. Le surpeuplement des salles de classe et l’absentéisme des enseignants ont été l’une des causes du décrochage scolaire. L'éloignement de l'école, en particulier dans les zones rurales, a amené de nombreux garçons à abandonner complètement l'école.

Le portugais est la langue principale d’enseignement, et la plupart des garçons admis ne le connaissent pas, ce qui est source de frustration et d’abandon. Ces abandons ont une incidence sur les taux d'alphabétisation, de sorte que, malgré le nombre élevé d'enfants scolarisés dans le primaire, peu de gens savent lire et écrire. Les niveaux de pauvreté au Mozambique continuent d’augmenter en raison du taux élevé d’analphabétisme, en particulier chez les garçons.

Madagascar

À Madagascar, seulement 39% des hommes sont en mesure de terminer leurs études primaires. La pauvreté est l’une des principales causes du taux élevé d’abandons scolaires chez les garçons. En 2010, l'UNICEF estimait que 82% des enfants à Madagascar vivaient sous le seuil de pauvreté. L'éducation est considérée comme un luxe et non un droit fondamental dans la plupart des familles. Les garçons sont plus souvent contraints d'abandonner leurs études pour travailler dans des carrières ou des mines afin de gagner un revenu et de subvenir aux besoins de leur famille.

Madagascar a fait de grands progrès pour améliorer l’éducation grâce à la construction d’installations et à l’emploi d’enseignants, mais ces efforts sont efficaces en raison du niveau élevé de pauvreté. Les taux élevés d'analphabétisme chez les garçons empêchent ceux-ci de briser le cycle de la pauvreté et, partant, de devenir des criminels.

Cambodge

Au Cambodge, seulement 41% des garçons auront achevé leurs études primaires. Au Cambodge, le taux de scolarisation dans l'enseignement primaire est estimé à 95%, car le gouvernement s'est engagé à améliorer le secteur de l'éducation. Des salles de classe insuffisantes et des enseignants mal formés nuisent à la qualité de l’éducation. La pauvreté est l'une des principales causes d'abandon scolaire et de nombreux garçons abandonnent leur travail ou parce que leurs familles ne peuvent pas supporter le fardeau et les coûts de l'éducation. La plupart des enfants incapables de suivre le programme sont également enclins à abandonner leurs études. Le travail des enfants est également l’une des principales causes du taux élevé d’abandon scolaire et les garçons des zones urbaines sont plus susceptibles de mendier ou de voler pour obtenir de l’argent pour leurs familles. Les taux d'analphabétisme élevés empêchent les garçons de sortir de la pauvreté.

Guinée

En Guinée, 43% des garçons inscrits à l'école primaire finissent par terminer leurs études. En 2011, le niveau de pauvreté en Guinée était estimé à 58%. La pauvreté est l’une des principales causes d’abandon scolaire alors que les jeunes garçons commencent à travailler pour gagner un revenu et faire vivre leur famille. Les dépenses scolaires constituent un fardeau pour les ménages pauvres, en particulier dans les zones rurales. La distance qui les sépare de l’école, qui est souvent éloignée, contribue également aux taux élevés d’abandon scolaire des enfants.

La Guinée a fait face à une instabilité politique ces dernières années et a affecté le système éducatif du pays. Les faibles niveaux d'alphabétisme contribuent à inciter les garçons à commettre des crimes tels que des gangs armés et des cambriolages dans le but de gagner de l'argent, même de manière illicite.

La pauvreté, un fil conducteur parmi ces nations

Parmi les autres pays où les taux de survie des hommes jusqu’à la fin de l’enseignement primaire sont faibles, on trouve le Burundi, où seulement 47% des enfants réussissent, suivi du Togo (54%), du Lesotho (58%), du Niger (63%) et du Burkina Faso (65%). ) et au Népal (68%). Ces pays sont des pays en développement confrontés à un niveau de pauvreté considérable parmi leurs citoyens. La pauvreté oblige les garçons à abandonner l'école et le travail, ce qui entraîne un travail des enfants en pleine expansion. développement économique de ces pays et il est donc nécessaire de s’attaquer au faible taux de survie des garçons à l’école primaire.

Pays où les garçons qui entrent à l'école sont moins susceptibles de terminer l'enseignement primaire

RangPaysTaux de survie des garçons jusqu'à la fin de l'école primaire
1Mozambique31%
2Madagascar39%
3Cambodge41%
4Guinée43%
5Burundi47%
6Aller54%
7Lesotho58%
8Niger63%
9Burkina Faso65%
dixNépal68%