Pays qui ont quitté l'Union européenne

Aucun pays n'a jamais quitté l'Union européenne (UE). Toutefois, le Royaume-Uni (Royaume-Uni) est sur le point de se retirer de l'Union depuis l'entrée en vigueur de l'article 50. Auparavant, seuls les territoires membres avaient quitté l'UE au moment de leur accession à l'indépendance. Ainsi, si le Royaume-Uni réussissait à se retirer de l'Union européenne, il serait le premier pays indépendant à avoir quitté l'union.

Territoires ayant quitté l'UE

Les trois territoires des membres de l'UE qui se sont retirés comprennent le Groenland, Saint Barthélemey et l'Algérie française. Le Groenland est devenu membre de l’UE au Danemark en 1973. Même au moment de son adhésion à l’UE, le public n’a pas soutenu cette initiative. Ainsi, une fois l'autodétermination acquise, 52% des Groenlandais ont voté contre l'adhésion à l'UE, ce qui a entraîné sa sortie en 1982. Saint Barthélemey est une île des Caraïbes francophone. Il a rejoint l'UE en tant que membre de la Guadeloupe, un département d'outre-mer de la France. L’adhésion de Saint Barthélemey a pris fin à la cessation de la Guadeloupe. L'Algérie française était membre de l'Union européenne de 1957 à 1962. L'Algérie a cessé son adhésion en 1962 après l'indépendance de la France.

Le processus de sortie de l'Union européenne

Le processus de sortie de l'Union européenne commence par l'invocation de l'article 50, qui définit les conditions du retrait d'un pays. Le pays qui se retire doit notifier le Conseil européen par écrit. À la réception de l’avis, le conseil organise une réunion avec l’État ayant l’intention de quitter l’UE. La réunion engage des discussions sur les arrangements spécifiques pour le retrait et un cadre pour les relations futures du pays avec l'UE. L'article 50 stipule que les membres du Conseil européen représentant l'État membre sortant ne doivent pas participer aux discussions ni prendre de décisions l'affectant. Lors de la résiliation de l'adhésion à l'UE, un pays qui souhaite rejoindre l'Union doit suivre les procédures décrites à l'article 49.

Le processus de retrait du Royaume-Uni

La première étape vers le Brexit a été le référendum tenu le 23 juin 2016 sous la direction de David Cameron, alors Premier ministre britannique. Le référendum déterminerait si le Royaume-Uni devrait ou non quitter l'UE. Les voix pour quitter le syndicat étaient la majorité à 51, 9% contre 48, 1% pour le maintien dans l’UE. Plus de 30 millions de personnes ont voté avec un taux de participation de 71, 8% lors des élections.

En conséquence, le 29 mars 2017, l'administration du Premier ministre britannique Theresa May invoqua l'article 50 du traité de Lisbonne. Le Royaume-Uni adressa une notification écrite au président du Conseil européen, Donald Tusk. Le traité accorde à l'UE et au Royaume-Uni deux ans pour se mettre d'accord sur les conditions de la sortie. Un accord de rétractation de 585 pages, juridiquement contraignant, a été établi, fixant les conditions du retrait. Les deux principaux domaines de focalisation sont les montants de l'UE dus par le Royaume-Uni et les effets du Brexit sur les citoyens britanniques vivant dans les pays de l'UE ainsi que les citoyens de l'UE résidant au Royaume-Uni. Des négociations sur ces termes sont en cours et le Royaume-Uni devrait quitter l'UE d'ici avril 2019.

La situation actuelle

Le Royaume-Uni est le premier et le seul pays à avoir invoqué l'article 50 du traité de Lisbonne en décembre 2018. Aucun pays n'a encore quitté l'UE.