Pays recevant le moins d'aide au développement

L'aide publique au développement (APD) est une mesure de la somme des ressources financières et des autres formes d'assistance accordées par un pays à un autre afin de soutenir les fonctions nécessaires dans le pays recevant l'aide. Un pays peut choisir de fournir cette aide pour diverses raisons. Les raisons courantes pour prêter de l’aide sont notamment le geste d’approuver les politiques de l’autre pays ou de renforcer les alliances aux fins de la défense nationale. En règle générale, le pays qui accorde cette aide sera plus accessible que le pays bénéficiaire aux ressources prêtées.

Les voies et moyens des dépenses d'APD

L’aide publique au développement nette est normalement versée sous forme de prêt ou de prêts multiples à des conditions de faveur. Les conditions concessionnelles précisent les spécificités des calendriers de remboursement et des principaux de ces aides. Les autres versements peuvent inclure des subventions offertes par les agences officielles des membres du Comité d'aide au développement (CAD), un comité international régissant en grande partie cette aide et ses conditions globales. Les autres agences officielles impliquées dans l'APD peuvent inclure toutes les institutions multilatérales, y compris les pays non membres du CAD, ayant pour objectif d'améliorer le développement économique et le bien-être au sein des territoires et des pays éligibles à bénéficier de l'APD. Ces prêts comporteront un élément de subvention d'au moins 25% et seront calculés au taux d'actualisation de 10%.

Les pays dont l'aide publique au développement nette est la plus petite par rapport au revenu national brut (RNB) reçoivent de faibles montants d'APD pour diverses raisons. Parfois, le pays qui prête de telles aides peut décider qu'il ne vaut plus leur temps et leurs ressources d'investir pour offrir leur aide. De même, lorsque les ressources disponibles du prêteur s'épuisent ou s'épuisent, ou lorsque d'autres facteurs rendent l'aide moins favorable au sens diplomatique, celle-ci s'arrête souvent.

Japon et Pérou: étude de cas sur les relations APD

Pour la nation du Pérou, par exemple, le Japon était autrefois un pays qui offrait de grandes quantités d'APD au développement péruvien, mais a ensuite décidé de cesser son aide pour des raisons diplomatiques. Cela a été un facteur déterminant lorsque l'ancien président péruvien, Alberto Fujimori, a démissionné de façon inattendue de la présidence par honte pour avoir manqué à ses devoirs diplomatiques. Accusé de tromperie et de meurtre, il a décidé de partir. En 2000, il a quitté le Pérou pour vivre au Japon. Cinq ans plus tard, il a été capturé alors qu'il visitait le Chili et extradé vers le Pérou. Après avoir été reconnu coupable, il a été condamné à 25 ans de prison. Néanmoins, les responsables des ministères des Affaires étrangères péruvien et japonais de l'époque ont affirmé que les raisons du déclin de l'APD étaient davantage liées à des raisons industrielles. Il a été déclaré que le Pérou avait décidé de ne plus collaborer aux plans industriels du Japon et que l'aide avait donc été annulée. Le nouveau président, Alejandro Toledo, a ensuite pris le temps de formuler un nouveau plan pour la politique économique péruvienne et sa réduction des ressources en capitaux étrangers.

La diplomatie jette des ponts vers les ressources de l'aide étrangère

Les tensions diplomatiques affectant un pays peuvent affecter l’économie globale du pays bénéficiaire de l’aide et celle du prêteur. En conséquence de tels changements, toute la structure de l'économie et des relations étrangères d'un pays peut devenir instable. Les pays qui reçoivent le moins d’aide publique au développement nette en pourcentage de leur RNB ont souvent rencontré des complications diplomatiques avec les pays susceptibles de leur prêter de l’aide de manière prospective, risquant souvent d’être laissés financièrement vulnérables. Comme le Pérou l’a découvert, le Pérou peut souvent quitter l’économie sans un accord préalable avec des entités étrangères pour faciliter leur développement économique.

Aide au développement vs RNB

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RangPaysAide publique au développement (% du RNB)
1Indonésie0, 01%
2Venezuela0, 01%
3Panama0, 02%
4Iran0, 03%
5Chili0, 03%
6Kazakhstan0, 04%
7Mexique0, 05%
8Brésil0, 05%
9Guinée Équatoriale0, 05%
dixPhilippines0, 06%
11Uruguay0, 06%
12Costa Rica0, 08%
13Turkménistan0, 10%
14Algérie0, 10%
15Inde0, 13%
16Antigua-et-Barbuda0, 13%
17Biélorussie0, 15%
18Équateur0, 16%
19Pérou0, 19%
20Libye0, 20%
21Colombie0, 23%
22République Dominicaine0, 25%
23Angola0, 26%
24dinde0, 34%
25Afrique du Sud0, 36%