Qu'est-ce que l'ALECE? L'accord de libre-échange centre-européen

L'accord de libre-échange centre-européen est un accord commercial conclu par des pays européens non membres de l'UE. La zone de libre-échange comprend sept pays qui couvrent une superficie totale de 97 463 milles carrés. Il y a six langues officielles dans la région, mais l'anglais est reconnu comme langue de travail de la région. La zone de libre-échange compte plus de 21, 9 millions d'habitants, ce qui correspond à une densité de population de 224, 8 habitants au kilomètre carré. Le bloc a une économie robuste, avec un produit intérieur brut de 400 milliards de dollars et un PIB par habitant de 14 102 dollars.

États membres

Les membres actuels de l'ALECE sont les suivants:

  • Serbie
  • Macédoine
  • Albanie
  • La Moldavie
  • Monténégro
  • Bosnie Herzégovine
  • Kosovo (indirectement, représenté par l'UNIAMK)

Plusieurs anciens États membres de l'AECG (Croatie, Slovaquie, Hongrie, Bulgarie, Slovénie, République tchèque, Roumanie et Pologne) ont renoncé à leur adhésion après avoir adhéré à l'Union européenne.

L'histoire

L'accord de libre-échange centre-européen a été signé le 21 décembre 1992 dans la ville de Cracovie par les pays européens de Visegrad; la République tchèque et la Slovaquie (alors connue sous le nom de Tchécoslovaquie), la Pologne et la Hongrie. Ces pays de l'ex-Union soviétique voyaient dans la création d'une zone de libre-échange un point de départ dans leur quête d'intégration dans les organisations économiques et politiques de l'Europe occidentale. Cependant, ce n'est qu'en juillet 1994 que l'accord a été appliqué. L’accord a fait l’objet d’une série d’amendements à la fin des années 90 et au début des années 2000, afin de s’aligner sur les conditions politiques et économiques mondiales actuelles. En 2004, les quatre premiers membres de l'accord avaient adhéré à l'Union européenne et avaient ainsi renoncé à leur adhésion.

Adhésion

La réunion de 2005 sur l’ALECE, tenue à Zagreb, a apporté plusieurs modifications aux critères d’origine utilisés pour l’octroi de la qualité de membre. Selon cette réunion, un pays remplit les conditions requises pour être membre s'il est membre de l'Organisation mondiale du commerce ou s'est montré déterminé à respecter les règles de l'Organisation. Le pays devrait avoir d'autres accords de libre-échange avec les États membres de l'ALECE et faire partie d'au moins un accord d'association de l'Union européenne. En 2006, tous les États membres fondateurs ayant renoncé à leur adhésion, une réunion s'est donc tenue pour discuter de la voie à suivre. Cette réunion a abouti à la décision d'inclure d'autres pays des Balkans dans l'accord commercial. L’inclusion du Kosovo en tant qu’État membre de l’accord commercial a suscité beaucoup de controverses depuis l’indépendance du pays en 2008 et même suscité un conflit entre d’autres États membres. La Bosnie et la Serbie ont particulièrement insisté pour ne pas reconnaître le Kosovo, qui a ensuite vu Pristina imposer un blocus commercial à la Serbie, la guerre ayant éclaté aux postes frontières en 2011. À titre de solution, le Kosovo est représenté par l'UNIAMK (Mission d'administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo), lors de toutes les réunions officielles entre les États membres.