La culture du burundi

Le Burundi, pays enclavé, est situé dans la région des Grands Lacs, en Afrique de l’Est. Il abrite une population d'environ 11 millions d'individus.

Diversité ethnique, langue et religion

Les Hutu constituent la plus grande communauté ethnique du Burundi. Les Hutus représentent 85% de la population du pays. Les Tutsi constituent la plus grande communauté de minorités ethniques avec 14% de la population totale. Le kirundi, le français et l'anglais sont les langues officielles du Burundi. La grande majorité des Burundais sont chrétiens. Les chrétiens catholiques représentent 62, 1% de la population du pays. Les chrétiens protestants représentent 23, 9% de la population.

Cuisine Du Burundi

Les haricots sont un aliment de base de la cuisine burundaise. Les autres produits de base sont les patates douces, les plantains, les pois, le manioc, le maïs, les céréales et les fruits exotiques. Les champs agricoles occupent 80% de la superficie du pays. La culture est la principale occupation de la plupart des Burundais. L'élevage est une occupation secondaire. Par conséquent, la consommation de viande est faible dans le pays. Les vaches sont considérées comme sacrées par le peuple burundais. La viande de chèvre et de mouton est toutefois consommée. Les Profiteroles, une pâtisserie française, sont un goûter populaire au Burundi. Les Burundais préfèrent la nourriture faite maison dans des récipients fabriqués à la maison.

La littérature et les arts

Le Burundi possède un riche patrimoine de littérature orale qui comprend des histoires, des légendes, des poèmes, des chansons, des devinettes, etc. Cependant, en raison des niveaux élevés d'analphabétisme et de pauvreté qui sévissent dans tout le pays, les œuvres littéraires écrites sont pratiquement inexistantes. La narration est une pratique culturelle importante des Burundais. Les enfants sont souvent formés à l'art par la communauté. De nombreuses histoires burundaises tournent autour du bétail considéré comme sacré par le peuple.

Les Burundais sont également formés à divers métiers à la fois décoratifs et fonctionnels. Les paniers tissés par les tissés tutsis sont bien vantés. Des feuilles de bananier, des fibres libériennes et une racine de papyrus sont utilisées pour tisser de tels paniers. Les teintures de boue sont utilisées pour les décorer. La ferronnerie et la maroquinerie sont également produites par des artisans burundais. Les instruments de chasse comme les lances sont fabriqués par les forgerons. Le travail de poterie du peuple Twa est également assez célèbre.

Arts de la scène

Le Burundi possède un héritage musical unique et ancien. Les chansons d'Imvyino (chansons à rythme puissant et à court refrain) sont chantées lors des réunions de famille. La chanson indrimbo, forme atténuée de l'imvyino, est chantée en solo ou par un petit groupe. Les hommes burundais chantent le kwishongora (chansons rythmées avec des trilles et des cris) tandis que les femmes chantent le bilito (chansons plus douces et sentimentales). Une autre forme unique de musique burundaise est le chant chuchoté, où les chansons sont généralement chantées à voix basse de manière à ce que la musique produite par les instruments traditionnels soit entendue plus clairement. Certains de ces instruments comprennent l'idono (violon à une corde), la batterie, le inanga (instrument à cordes comportant un bol en bois creux), etc. Comme la musique, les Burundais ont aussi leurs danses folkloriques uniques qui enrichissent la culture du pays.

Sports au Burundi

Le football, le basketball, l'athlétisme, etc., sont quelques-uns des sports pratiqués au Burundi. Le football est le sport le plus populaire au Burundi. Il est pratiqué de manière professionnelle et informelle dans les villages et les villes du pays. Le Burundi a même sa propre équipe de football nationale. L'équipe a très bien joué dans plusieurs championnats internationaux de football dans le passé. Cependant, la guerre civile dans le pays a affecté l'équipe. Mohammed Tchité est considéré comme le meilleur footballeur du Burundi.

Vie et société

Les rôles de genre dans la société burundaise sont bien définis. Les femmes sont censées gérer les tâches ménagères et s'occuper des enfants. Les femmes des zones rurales partagent également les tâches agricoles avec les hommes. Les femmes burundaises sont fortement sous-représentées dans les domaines des affaires, de la politique, de la gestion, etc. Peu de personnes occupent des emplois en dehors de chez elles. Les ménages sont généralement dominés par les hommes. Les hommes sont considérés comme les principaux gagne-pain. Leurs décisions sur la plupart des questions concernant la famille et le ménage sont considérées comme définitives.

Beaucoup de mariages sont encore arrangés. Les relations polygames sont courantes en dépit du fait que le droit civil et les églises chrétiennes interdisent la polygamie. Souvent, le père du marié choisit sa première femme. Le prix de la mariée est versé à la famille de la mariée en échange de sa fille. Auparavant, le prix de la fiancée était sous forme de bétail, mais aujourd'hui, de l'argent, des vêtements, etc., sont également donnés.

Les Burundais, en particulier ceux des villages, vivent dans des familles élargies. Habituellement, les petites maisons accueillant chacune une famille sont regroupées afin que tous les membres de la famille élargie puissent vivre proches les uns des autres. L'héritage est de nature patrilinéaire et passe généralement du père au fils aîné.

L'accouchement a généralement lieu à la maison en présence de sages-femmes. Les enfants sont ensuite présentés aux membres de la famille élargie après six jours au cours d’une cérémonie spéciale. Une cérémonie de baptême a également lieu au cours de laquelle le grand-père paternel nomme le nouveau-né.

Le Burundi a un très faible taux d'alphabétisation. Les enfants quittent souvent l'école très tôt. Cependant, les membres de leur communauté leur enseignent les valeurs sociales. Les enfants de sexe masculin reçoivent une formation aux danses traditionnelles, aux techniques militaires, aux contes et au travail agricole. Les filles sont formées à la gestion des tâches ménagères et à la gestion des enfants, souvent de leurs frères et sœurs plus jeunes.

Les Burundais se saluent en se serrant la main et continuent souvent à se tenir la main pendant plusieurs minutes après le début de la conversation. Les références figuratives ou littérales au bétail constituent une partie importante des salutations. Par exemple, les deux parties pourraient se souhaiter d'importants troupeaux de bétail, signe de prospérité. Les aînés sont très respectés dans la société burundaise. Ils sont considérés comme sages et expérimentés et leurs conseils sont très appréciés.