Pays ayant enregistré la plus forte diminution des émissions de gaz à effet de serre au cours des 26 dernières années

Gaz à effet de serre

Les gaz à effet de serre comprennent le méthane, l'oxyde nitreux, le dioxyde de carbone et l'ozone. Ils s'accumulent dans l'atmosphère et absorbent le rayonnement solaire, dont une partie est renvoyée dans l'atmosphère, ce qui réchauffe la surface de la Terre. Bien que certains gaz à effet de serre soient nécessaires pour maintenir des températures acceptables (sans eux, la température moyenne serait de 0 degré), des niveaux de gaz à effet de serre supérieurs à la normale contribuent au réchauffement planétaire. Le réchauffement climatique a des conséquences négatives sur les écosystèmes et la biodiversité dans le monde entier. Des conventions internationales ont été tenues pour discuter de la manière dont les pays peuvent réduire les émissions de gaz à effet de serre afin de contrôler et de réduire le réchauffement planétaire. Certains pays ont réussi à réduire considérablement leurs émissions depuis 1990. Celles-ci sont abordées dans cet article.

Diminution des émissions de gaz à effet de serre

Côte d'Ivoire

Depuis 1990, la Côte d'Ivoire en Afrique a été en mesure de réduire ses émissions de gaz à effet de serre d'un nombre étonnant de 78% en collaborant avec le Programme des Nations Unies pour l'environnement. Ce pays a pris des mesures pour incorporer de nouvelles technologies afin d'accroître l'efficacité énergétique, pour introduire des audits énergétiques dans l'industrie et pour utiliser les énergies de la biomasse. Le plan comprenait également des objectifs de reboisement visant à compenser les émissions de carbone, la protection des forêts et des espaces verts et l'amélioration de la fertilité des sols pour le secteur agricole.

Suriname

Le Suriname, un pays d'Amérique du Sud, et l'Islande, un pays insulaire nordique, ont également réalisé des progrès importants dans la réduction des gaz à effet de serre. Depuis 1990, ces pays ont enregistré une réduction de 75% de leurs émissions. Le Suriname protège depuis longtemps ses ressources naturelles. En fait, 94% des terres sont restées boisées au fil des années, ce qui a permis d’absorber environ 350 millions de tonnes de dioxyde de carbone. En outre, le Suriname compte sur l’énergie hydroélectrique pour satisfaire ses besoins en électricité.

Islande

L'Islande a également toujours maintenu de faibles niveaux d'émissions de gaz à effet de serre et continue de s'engager à réduire davantage. Ce pays insulaire est un chef de file mondial des initiatives en matière d’énergie propre et produit 100% de ses besoins en électricité par l’énergie géothermique ou hydraulique. L'Islande a également tiré parti de ses capacités géothermiques pour chauffer 90% de ses maisons et bâtiments.

La Moldavie

La Moldavie a réalisé une autre réduction importante des émissions de gaz à effet de serre, ses émissions ayant diminué de 70% depuis 1990. Ce pays a créé son plan de réduction des gaz à effet de serre en suivant les directives de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Ils ont appliqué ces directives aux secteurs de l'énergie, de l'industrie, de la foresterie, des déchets et de l'agriculture. Aujourd'hui, leur part des émissions mondiales de gaz à effet de serre n'est que de 0, 03%.

Les autres pays ayant enregistré des réductions significatives depuis 1990 sont: la Guyane (-63%), la Papouasie-Nouvelle-Guinée (-62%), la Géorgie (-62%), la Lettonie (-59%), le Kirghizistan (-59%) et l’Estonie (- 58%).

Implications environnementales

En utilisant leurs alternatives naturelles, ces pays ont rejoint la lutte contre le réchauffement climatique en utilisant des sources d'énergie plus propres, en promouvant des maisons et des entreprises économes en énergie et en améliorant les pratiques industrielles. Sans leur participation, la Terre se rapprocherait des niveaux dangereux de changement climatique et de ses impacts sur les sociétés et les écosystèmes. Les pays se réunissent pour participer à des conférences sur les changements climatiques où ils parviennent à des accords sur les engagements en matière d'émissions de gaz à effet de serre L’objectif est que le réchauffement climatique ne dépasse pas les 35 degrés Fahrenheit, mais tous les pays ne peuvent se mettre d’accord sur leur niveau de participation. D'autres points de discorde portent sur l'octroi d'un soutien financier à l'hémisphère sud, la mise en œuvre d'initiatives vertes étant souvent coûteuse, ainsi que sur le partage des responsabilités entre pays développés et moins développés. Les pays moins développés voient souvent dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre un obstacle à l'industrialisation et au progrès, affirmant que les pays développés à présent avaient causé le problème actuel et devaient, par conséquent, assumer le coût de son renversement. Sans un engagement international assorti d'objectifs réels de réduction, le changement climatique mondial induit par l'homme continuera de provoquer des catastrophes naturelles telles que sécheresses, tornades, inondations, tempêtes, incendies de forêt et perte de biodiversité végétale et animale.

RangPaysVariations des émissions de gaz à effet de serre depuis 1990
1Côte d'Ivoire-78%

2Suriname-75%
3Islande-75%
4La Moldavie-70%
5Guyane-63%
6Papouasie Nouvelle Guinée-62%
7Géorgie-62%
8Lettonie-59%
9Kirghizistan-59%
dixEstonie-58%