D'où vient le mont Logan?

La description

Le mont Logan, qui culmine à 5 959 mètres d'altitude, est la plus haute montagne du Canada et la deuxième plus haute montagne du continent nord-américain après le mont Denali, en Alaska, aux États-Unis. La montagne fait partie des montagnes St. Elias du sud-ouest du Yukon et se trouve à moins de 40 kilomètres de la frontière entre le Yukon et l'Alaska (Canada-États-Unis). Le mont Logan aurait la plus grande circonférence de base parmi les montagnes non volcaniques de la Terre. Le parc national et réserve de parc national Kluane a été créé en 1976 et abrite le mont Logan comme point focal. Il couvre une superficie de 22 000 kilomètres carrés.

Rôle historique

On pense que la région située à l'intérieur et autour du mont Logan a été habitée par des groupes de peuples des Premières nations tels que les Kluane, les Aishihik et les Champagne depuis des temps immémoriaux dans les archives historiques de la région. Le mont Logan a été nommé par le professeur IC Russell, géologue et géographe américain, qui a donné à la montagne le nom de Sir William E. Logan, géologue canado-écossais et fondateur de la Commission géologique du Canada. Le 23 juin 1925, une équipe internationale dirigée par AH MacCarthy fut la première équipe à gravir le sommet du mont Logan. Dans les années 1970, la montagne servait de base à une entreprise de recherche médicale à haute altitude axée sur la physiologie, menée par une équipe mixte canado-américaine et financée par l'Institut arctique de l'Amérique du Nord et les Forces armées canadiennes.

Signification moderne

Actuellement, le mont Logan est une destination extrêmement populaire pour les alpinistes, les alpinistes et les randonneurs qui visitent le parc national et réserve de Kluane pour profiter du paysage spectaculaire de la région, explorer sa flore et sa faune, et faire de la randonnée ou gravir le mont Logan. Le mont Logan occupe également la troisième position de la liste des septièmes sommets du monde, représentant le continent nord-américain. La montagne abrite deux glaciers majeurs, ceux de Hubbard et Logan. Le glacier Logan forme les eaux d'amont de la rivière Chitina en Alaska. Actuellement, la région du parc national Kluane abrite un grand nombre d'établissements autochtones, dont les résidents ont le droit de jouir des droits de récolte des chasseurs-cueilleurs dans la réserve naturelle.

Habitat

Le parc national et réserve de parc national Kluane englobant le mont Logan abrite une grande diversité de flore et de faune. Les basses vallées et les pentes du parc sont couvertes de forêts de montagne, composées de plantes telles que le peuplier faux-tremble, l'épinette blanche et le peuplier baumier. Au-dessus de la limite des arbres, à environ 4 000 pieds d'altitude dans la "zone de transition", des arbustes et des arbres comme les aulnes, les saules et les bouleaux nains occupent une grande partie du paysage. Plus loin, la végétation du désert alpin, composée de mousses, de lichens et d'arbustes peu étendus et rabougris, cède le pas aux pics enneigés des montagnes. La faune du parc est composée d'herbivores comme le mouflon de Dall, la chèvre de montagne et le caribou. Les grizzlis et les ours bruns sont les prédateurs au sommet de la chaîne alimentaire de cet écosystème. Les loups, les marmottes, les renards roux, les lynx, les coyotes et les castors font partie des espèces de mammifères caractéristiques du parc national et de la réserve de parc national Kluane. Au total, 150 espèces d'oiseaux sont également présentes dans cette écorégion, notamment l'aigle royal, le pygargue à tête blanche et la paruline à croupion jaune.

Menaces et différends

Bien que le parc national et la réserve de parc national Kluane soient bien préservés et gérés par le gouvernement canadien, il est difficile d'éliminer ou même d'atténuer de nombreuses menaces, telles que celles découlant des changements climatiques. Le réchauffement climatique pose un risque pour les glaciers du mont Logan, qui pourraient progressivement fondre avec la hausse des températures mondiales. À son tour, cela aura un effet négatif sur les schémas hydrologiques du parc et ceux bien au-delà. Outre le changement climatique, les pressions exercées sur l'écosystème par la croissance des établissements humains dans la région pourraient également menacer la flore et la faune indigènes du parc.