Pays où la plus grande part des bénéfices va à l'impôt du travail et aux contributions

Quatre facteurs principaux sont importants pour déterminer les coûts de production des entreprises. Il s’agit de la main-d’œuvre, des terres, du capital et des intrants de l’entreprise, ces derniers constituant un coût intangible. Le travail est un facteur de production primordial, car il conditionne l'utilisation et la productivité des autres facteurs de production. La main-d'œuvre peut être classée comme une main-d'œuvre qualifiée ayant une formation formelle dans le domaine de la production ou une main-d'œuvre non formée n'ayant aucune formation spécifique. Les entreprises et les entreprises investissent massivement dans l'amélioration et la rétention de la main-d'œuvre tout en respectant les nombreuses réglementations gouvernementales en matière de main-d'œuvre. Les entreprises dépensent principalement en rémunération du travail, en taxes sur le travail et en contributions. En fonction de la législation du travail du pays et de la réglementation gouvernementale, le montant des taxes sur le travail et de la contribution varie d'un pays à l'autre. Certains des pays où la part la plus importante des bénéfices est consacrée aux impôts sur le travail et aux contributions sont examinés ci-dessous.

France

L'économie française est très diversifiée et connaît un taux de croissance important, notamment entre 2014 et 2015. Cependant, les dépenses publiques, le chômage et les dettes restent élevés. Le marché du travail du pays reste stagnant en raison des codes du travail et de la réglementation rigides qui ont augmenté le chômage et nui à la compétitivité. En France, la législation du travail impose à l'entreprise de prendre en charge certaines des dépenses de ses employés, parfois élevées. Celles-ci incluent les dépenses de santé des employés et celles des membres de leur famille. Les entreprises devraient également verser des cotisations de sécurité sociale plus élevées pour assurer leurs employés contre les maladies, la retraite, le chômage et la formation. Les lois exigent également que les entreprises employant des travailleurs de moins de 25 ans leur accordent des incitations. Les employés bénéficient également d'un privilège de congés entièrement payés d'une durée maximale de cinq semaines, tandis que les administrateurs et l'équipe de direction qui participent à la participation aux bénéfices ont droit à d'autres avantages et incitations autres que des indemnités et des salaires. Les entreprises françaises consacrent 53, 5% de leurs bénéfices à l’impôt sur le travail et aux contributions versées aux travailleurs.

Belgique

La Belgique est un pays leader avec l'un des coûts de main-d'œuvre les plus élevés de l'Union européenne. Pour chaque euro qu'un employé gagne, un employeur doit dépenser 2, 52 euros dans le pays. Le pays a également le fardeau fiscal le plus élevé de la région. Les cotisations de sécurité sociale et l'impôt sur le revenu de la Belgique sont les deuxièmes plus élevés de l'UE. La loi exige des rémunérations élevées pour les employés, notamment 50% du salaire horaire pour les heures supplémentaires et un salaire minimum de 2331 $. Le coût non salarial de l’embauche de travailleurs reste élevé dans toute la Belgique. Le gouvernement impose également des contrôles stricts des impôts et des prix, en particulier sur le marché du travail, obligeant les entreprises à dépenser 49, 4% de leurs bénéfices en impôts sur le travail et en contributions aux employés.

Italie

L’Italie procède actuellement à des réformes économiques, en particulier dans le secteur du travail, afin de réduire les coûts de la main-d’œuvre et d’accroître l’efficacité du marché du travail. La complexité de la réglementation a entraîné une augmentation du coût des activités entrepreneuriales et des retards, tandis que la rigidité du marché du travail a limité la croissance de l'emploi. Les cotisations de sécurité sociale et l’impôt sur le revenu restent très élevés. Les employeurs doivent dépenser 43, 2% de leur revenu net en impôts sur le travail et en contributions aux employés.

Inconvénients des coûts de main-d'œuvre élevés

Les taux élevés de taxes sur le travail et de contributions aux employés ont considérablement limité la croissance des marchés du travail dans ces pays. En raison du coût élevé de la main-d'œuvre, les entreprises ont du mal à embaucher plus de personnes ou à conserver leur main-d'œuvre. La plupart de ces entreprises licencient la majorité de leur personnel afin de réduire les dépenses de main-d'œuvre. Le taux de chômage continue donc de croître dans certains de ces pays.

Pays où la plus grande part des bénéfices va à l'impôt du travail et aux contributions

RangPaysImpôts du travail et contributions aux ouvriers relatifs aux bénéfices commerciaux
1France53, 5%
2Belgique49, 4%
3Italie43, 4%
4Ukraine43, 1%
5Slovaquie39, 7%
6Estonie39, 0%
7Biélorussie39, 0%
8République Tchèque38, 4%
9Espagne35, 9%
dixSuède35, 4%